DU MERCREDI 3 JUIN AU SAMEDI 5 JUIN 2015
THÉÂTRE DES CARMES - 19H

Entrée libre sans réservation

Projets personnels du Diplôme d'Etudes Théâtrales

Mercredi 3 juin 2015
Théâtre des Carmes
19h00

« Don Quichotte »
Projet personnel de Zoé VUAILLAT
Texte : Miguel de Cervantes

Distribution : Camille Lucas et Zoe Vuaillat
Durée : 30 minutes
Résumé : Sancho Panza disait « Ce n'est pas à la noce que nous allons, mais bien courir le monde, nous expliquer avec des géants, des dragons et des épouvantails, entendre des sifflements, des rugissements et des beuglements ». Et Don Quichotte disait « Les chevaliers errants ne doivent se nourrir que de fruits secs et de l'herbe des champs ».

« Cendrillon »
Projet personnel de Sophie CLARET
Texte : Joël Pommerat

Distribution : Martin Houssais, Jérémie Aguera, Camille Lucas, Magali Avarello, Lisa Meyer, Romain Bigot, Charlotte Prost, Marie Gurrieri et Zoe Vuaillat
Durée : 40 minutes
Résumé : "Je crois que des fois dans la vie, on se raconte des histoires dans sa tête, on sait très bien que ce sont des histoires mais on se les raconte quand même".
Celle-ci, c'est une histoire d'il y a très longtemps.. Tellement longtemps que l'on ne se rappelle plus si dans cette histoire c'est de nous qu'il s'agit ou bien de quelqu'un d'autre.

« Tos Tas »
Projet personnel de Jérémie AGUERA
Texte : Jérémie AGUERA

Distribution : Serge Attougha et Zoé Vuaillat
Durée : 40 min
Résumé : Imagine un vaste truc. Etendu à perte de truc. Toi, t’es posé sur ton truc. Le truc est calme. Silencieux. Puis tu descends de ton truc, tu manges un truc, tu bois un truc, tu construis un truc, tu siffles un truc, tu chies un truc et tu te reposes sur ton truc. Et tu fais ce truc, pendant l’éternité du truc.

Jeudi 4 juin 2015
Théâtre des Carmes
19h00

« L’Iceberg de Sleepy-Ego Road »
Projet personnel de Romain BIGOT

Distribution : Rémy Salvador, Enzo Verdet, Romain Bigot et la participation de Magali Avarello
Durée : 30 min
Résumé : Trois comédiens, trois instruments et des rêves.
Une exploration impossible au cœur d’icebergs intimes flottants sur un océan d’inconscients collectifs. Cerner le fond devient une chimère, mais on aime fouiner, tisser et défaire des liens, des nœuds, tenter de saisir la beauté ou la drôlerie de l’iceberg, plutôt que sa forme exacte ou son sens.
« Nous avons en nous le pouvoir de faire naître et vivre des êtres indépendants de toutes les contingences, mais il semble que ce pouvoir sommeille à de telles profondeurs qu’il ne vient presque jamais, en notre état normal, à la surface de la conscience, bien que nous éprouvions toujours sa présence et son action mystérieuse… »
Inspirés du surréalisme, d’écrits de Maeterlinck et de la source de nos propres rêves, nous avons tenté, au fil des mots et des cordes, d’explorer la théâtralité possible des langages oniriques, dans un monde drôle et impalpable, là où nous sommes si prisonniers de nous-mêmes, et pourtant si libres…
Textes : extraits de 'Introduction à une Psychologie des Songes' et 'Onirologie' de Maurice Maeterlinck, textes issus d'un travail d'écriture à partir de rêves des trois comédiens Romain, Enzo et Rémy, et une chanson de Romain.

« Antigone »
Projet personnel de Marie GURRIERI
Texte : Sophocle

Distribution : Adam Jélila, Colette Merlin Cristianini, Anne-Sophie Derouet, Marie Gurrieri et Martin Houssais
Durée : 45 min
De tous les prodiges de ce monde,
Le plus grand prodige est l'homme.
Sur les abîmes de la mer,
Sur les vagues et sur les tempêtes
Et à prévoir les lendemains imprévisibles
La mort seule échappe à ses pièges,
Bien qu'il ait su se prémunir
Contre les redoutables maladies.
Mais cette ruse et ce savoir
Qui dépassent toute espérance,
L'entraînent tour à tour vers le bien, vers le mal.
Forte sera sa cité
S'il suit les lois de son pays,
S'il respecte les serments et les dieux,
Mais morte sera sa cité
S'il laisse le crime vivre en lui.
[…]

« La mort de Danton »
Projet personnel de Camille LUCAS
Texte : G.Büchner


Distribution : - Les grisettes : Lisa Meyer, Marie Gurrieri, Jérémie Aguera et Sophie Claret,
Julie : Marie Gurrieri, Lucile : Sophie Claret, Lacroix : Rémi Salvador, Légendre/ Saint Just : Sean Lempérière, Camille Desmoulins : Jérémie Aguera, Hérault/ Robespierre : Serge Attougha, Danton : Martin Houssais
Technique : Magali Avarello
Résumé : Il y a le drame Historique, que Büchner cite presque littéralement d’après l’Histoire de la Révolution française de Thiers. Mais Büchner, ne se contente pas que d’exposer les faits, et de décrire les figures historiques. L’auteur transforme l’Histoire, il transforme les « vrais » discours, il raccourcit les épisodes, de nouveaux « personnages » apparaissent. Danton est toujours un « traitre » mais l’Histoire se nuance, se dramatise.
Il y a le drame Humain, Büchner délaisse petit à petit le débat d’idéologie et s’avance vers le lyrisme, les personnages historiques deviennent alors des « personnages », il coupe le fil des marionnettes et fait parler l’Homme. Tous y passent. Danton se transforme en anti héros, inactif face à la mort, il n’est rempli que de doutes, alors nous le suivons, lui et ses amis, qui acheminent vers la mort.
Il s'agit de montrer quelques bribes, comme des ouvertures à ce que peut être ce texte, à ce que peut être le drame du Danton de Büchner.

Vendredi 5 juin 2015
Théâtre des Carmes
19h00

« La tentative d’entendre la poésie »
Projet personnel de Charlotte PROST
Texte : Jean Genet

Distribution : Jeu : Zoé Vuaillat, Camille Lucas, Charlotte Prost
Musique : Xavier Nunez-Lizama
Régie : Magali Avarello
Durée : 25 minutes
Propos : Le projet s’articule autour de deux textes de Jean Genet qui posent la question de la place de l'artiste dans la société, de l'Art dans nos vies : L’Atelier de Giacometti et Le Funambule... "LUI - Ce qui me plait dans les poules, c'est qu'elles ne servent à rien. Elles sont là. C'est tout."

« Introduction à Édouard II »
Projet personnel de Martin HOUSSA
IS

Distribution: Marie Abbenanti, Jérémie Aguera, Martin Houssais
Régie son, lumière et vidéo: Magali Avarello
Regard et Garde-fou: Camille Lucas
Durée : 25 minutes
Synopsis :
" Des armes, des chouettes des brillantes
Des qu'il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu'il faut caresser comme pour le plaisir
L'autre, celui qui fait rêver les communiantes
Des armes bleues comme la terre
Des qu'il faut se garder au chaud au fond de l'âme
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d'une femme
Qu'on garde au fond de soi comme on garde un mystère
Des armes au secret des jours
Sous l'herbe, dans le ciel et puis dans l'écriture
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures
Et qui mettent la poésie dans les discours
Des armes, des armes, des armes
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d'un vers français brillant comme une larme "
Léo Ferré.

« Notre besoin de consolation est impossible à rassasier »
Projet personnel de Serge ATTOUGHA
Texte : Stig Dage
rman

Distribution : Jeremie Aguera, Camille Lucas et Marion Gassin
Mise en scène,: Serge ATTOUGHA
Lumières : Magali Avarello

Résumé :
Une larme noyé dans la douleur,
Contraint ce corps égaré,
A rester dans cette boîte couleur marbré,
Où débute et finis l'amour imbibé de projecteur.

Comme un arbre centenaire,
Dépourvu de tout repères,
Il se veut complètement consumé,
Par les êtres vivants opprimés.

Samedi 6 juin 2015
Théâtre des Carmes
19h00

« Les Vagues »
Projet personnel Lisa MEYER
Texte : Virginia Woolf

Distribution : Sophie Claret, Charlotte Prost , Marie Gurrieri, Camille Lucas, Zoé Vuaillat, Magali Avarello, Martin Houssais, Serge Attougha, Jérémie Aguera
Durée: 45 minutes

« Les quelques pages qui vont suivre auront atteint leur but si je parviens à persuader le lecteur de l’intense sentiment d’humanité qui se dégage d’une œuvre où il est permis de ne voir d’abord qu’un ballet admirable que l’imagination offre à l’intelligence. Dans l’œuvre de Virginia Woolf, l’indispensable élément d’imprévu se reporte sur la présentation des objets, et l’intérêt se détourne des sentiments qui éclatent pour se fixer sur les états qui durent, et sur le temps même où s’établit la durée.
On peut certes faire ses réserves devant cet univers romanesque d’où toute violence, toutes poussées instinctives, toute volonté qui n’est pas intellectuelle sont exclues.
Les personnages des Vagues ne sont pas moins humains dans leur délicatesse presque translucide […] ils ne sont que plus rares, moins envahissants, et rassurés comme malgré eux par les minutes de contemplation quasi mystique que Virginia Woolf leur accorde, et qui maintiennent en deçà de la mort et du néant. »
Marguerite Yourcenar

« Les Sujets baratineront derrière le pont… »
Projet personnel de Magali AVARELLO
Texte : Etienne de la Boétie

Distribution : Lisa Meyer, Sophie Claret, Romain Bigot, Charlotte Prost, Jérémie Aguera, Camille Lucas, Zoé Vuaillat
Serge Attougha, Marie Gurrieri, Martin Houssais
Mise en scène, vidéos, régie: Magali Avarello.
Durée : 40 minutes

Résumé : « Puisque tout être pourvu de sentiment sent le malheur de la sujétion et court après la liberté; puisque les bêtes ne peuvent s'y soumettre qu'après avoir protesté d'un désir contraire, quelle malchance a pu dénaturer l'homme au point de lui faire perdre la souvenance de son premier état et le désir de le reprendre »
Qu'on la recherche, défende, perde ou ressente, la liberté touche chacun d'entre nous au quotidien et nous ramène à notre condition d'être humain sensible et passionné...
Nous avons décidé de la questionner par le biais de paroles diverses, du XVIe à nos jours.

Retour à l'accueil